Dans le but d’éviter toute cause pouvant entacher la cohésion sociale et conduire à l’emprisonnement des jeunes burundais, l’Association Solidarité avec les prisonniers et leurs familles NTABARIZA/SPF a mis sur pied un projet visant à prévenir les jeunes sur les méfaits de la violence, du manque de la cohésion sociale et la façon de les éviter. En même temps, l’Etat burundais est engagé dans une démarche de promotion des travaux de développement communautaire visant à l’amélioration des services et du niveau de vie des populations.
C’est donc dans ce cadre, et sous son impulsion propre, que l’Association Solidarité avec les prisonniers et leurs familles NTABARIZA/SPF, s’est donné pour objectif de Contribuer au renforcement (à la conscientisation et à la sensibilisation) des jeunes burundais sur les valeurs de la non-violence et de la cohésion sociale à travers les travaux de développement communautaires initiés par l’Etat.
Un module englobant les informations nécessaires pour bien mener le débat et réflexion était ancré sur la compréhension de la violence, ces causes et conséquences ; l’usage de la non-violence et la cohésion sociale pour la prévention des violences, l’importance de la communication non violente servant de pilier dans la promotion de la non- violence.
Dans ce cadre, deux ateliers ont été organisés , dans la province Ngozi du 02 au 04 septembre 2019 et dans la province Kirundo du 05 au 07 septembre 2019, les ateliers ont été introduit par un mot d’ouverture présenté par les Conseillers des gouverneurs dans les deux provinces respectives , après un mot de circonstance a été présenté par le Conseiller à la présidence chargé des affaires sociales, et enfin le Représentant Légal de l’association NTABARIZA. Après ces différentes allocutions, les participants ont été invités à exprimer leurs attentes face aux objectifs de l’Atelier et un code de conduite pendant l’atelier a été présenté aux participants.
Au cours de la première journée de l’atelier, les thèmes ci-après ont été développés et présentés par les Experts.
LA VIOLENCE, LA NON- VIOLENCE ET LA COMMUNICATION NONVIOLENTE
Sous forme d’exposé, le premier facilitateur a présenté les trois thématiques; La violence et la non- violence et la communication non-violente. L’exposé a été suivi par des questions d’éclaircissement par les participants.
Le deuxième jour a été introduit par une évaluation et récapitulation de la journée précédente en revenant sur les points qui n’ont été bien assimilé par les participants. Apres ce rappel des grandes lignes de la présentation précédente, tous les jeunes ensembles et leurs formateurs ont participé dans la réalisation des activités de développement communautaires :
- dans la province Ngozi, ils ont participé dans la construction d’une école secondaire sous l’encadrement de l’Administrateur de la Commune Ngozi
- dans la province Kirundo , ils ont participé dans les travaux de nettoyage du caniveaux de l’une des routes principales de la Commune KIRUNDO.
De retour de ces activités de développement communautaires, le thème ci-après a été présenté.
LES CONFLITS ELECTORAUX.
La deuxième facilitatrice après avoir revenu sur la définition, elle a expliqué que malgré les efforts fournis par la communauté internationale et les acteurs bilatéraux à travers leur rôle dans la mobilisation des ressources, de l’expertise administrative et technique, ainsi que dans l’échange d’expériences dans le cadre des efforts de consolidation démocratique ; les violences pendant la période électorale dans les pays africains restent une question principale à grande échelle dans le paysage africain. Le constat est que souvent la plupart des pays africains qui sortent des élections, entrent dans une période de négociation et des médiations afin de résoudre les conflits électoraux.
Avant de faire un travail en groupe le facilitateur a développé le sujet en se référant sur les causes et des conséquences des violences en période électorale dans les pays africains.
COHESION SOCIALE
Le troisième facilitateur ensemble avec les participants ils ont constaté que la cohésion est cette « force qui unit entre elles différentes parties ». Si l’on y ajoute l’adjectif « sociale », elle devient le ciment de la société, sa condition d’existence. C’est ce qui fait que, malgré les différences et les inégalités, les individus ont le sentiment d’appartenir à un groupe, une collectivité. De se sentir reliés aux autres par une destinée commune.
ENGAGEMENT DES JEUNES PARTICIPANTS A LA FIN DE L’ATELIER POUR PROMOUVOIR LA COHESION SOCIALE DANS LEURS MILIEUX LOCALS.
Ayant compris les causes et les conséquences des violences au Burundi surtout en période électorale, les jeunes qui ont participé dans cet atelier ont pris des engagements ferme par rapport à la non-violence, à la pauvreté et au chaumage et par rapport à la Promotion la cohésion sociale au sein de la communauté.
En conclusion, cet atelier a été globalement mené de manière satisfaisante sur tous les plans. Les participants ont apprécié l’organisation et la qualité des présentations et échanges. La méthode d’échanges plus participative a été aussi appréciée. Les jeunes nous ont affirmé que cette formation est venue au point nommé. L’administration a beaucoup apprécié l’organisation de cet atelier durant cette période où nous approchons les élections et a demandé à l’association NTABARIZA de multiplier de tels ateliers de réflexions et les étendre dans autres provinces