L’atelier s’est déroulé dans une crise socio politique qui a secoué le Burundi depuis le mois d’avril 2015. Cette crise prenait son origine au niveau de la divergence dans la lecture et la compréhension des dispositions contenues dans l’Accord d’Arusha et de la Constitution de 2005 qui en est issu. Elle était profondément liée au non-respect des engagements contenu dans l’Accord d’ARUSHA et de la constitution ayant comme toile de fonds la crise de leadership qui met en avant leurs propres intérêts au détriment de l’intérêt général.
Les élections de 2015 ont été organisées dans un contexte de tension caractérisé par des manifestations contre la décision prise par le Président de la République Pierre NKURUNZIZA de briguer un autre mandat. C’est dans ce contexte qu’il y a eu une vague d’arrestations, d’emprisonnements, d’exécutions sommaires et disparitions forcées. Malgré cette situation, la CENI a organisé des élections dont les résultats ont été vite contestés par l’opposition, une partie de la société civile et de la communauté internationale. Les jeunes en ont été acteurs et victimes. C’est au bénéfice de cette catégorie de la population burundaise plus vulnérable (chômage, pauvreté, instrumentalisation etc. ) que l’association NTABARIZA organisé du 20 au 22 juin 2016 un atelier de sensibilisation et d’échanges sur la cohésion sociale des jeunes à traves l’analyse du conflit actuel au Burundi. Les jeunes ayant participé à cet atelier étaient de toutes tendances (politique, ethnique et genre).
Ils venaient des Partis politiques représentatifs à travers organes exécutif, législatif et organisations de la société civile des quartiers Musaga, Cibitoke, Mutakura, Nyakabiga et Jabe, Ngagara et Kamenge de la Mairie de Bujumbura. Chaque quartier est représenté par 4 participants dont 2 affiliés à la mouvance politique et sociale du pouvoir politique et 2 autres à la mouvance opposée du pouvoir.
La province de Muyinga, qui héberge l’atelier, est représentée par 8 participants dont 4 du chef-lieu de la province. Les critères de choix seront les mêmes que dans la mairie de Bujumbura. Un module englobant les informations nécessaires pour bien mener le débat et réflexion était ancré sur l’historique du conflit sociopolitique du Burundi ; l’importance du dialogue dans la résolution des conflits ( Analyse du conflit, Négociation par position et par d’intérêts) ; la préservation des droits de l’homme dans la période de conflit violent, les techniques non violentes de plaidoyer ; Les outils de suivi et évaluation d’une stratégie de paix ainsi que l’instrumentalisation politique des jeunes et ses conséquences sur la vie du pays a été élaboré à l’avance.
1 commentaire pour l’instant
Un commentateur WordPressPublié le 1:47 - Sep 13, 2019
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